daniel-champ.jpg
agnes semaine de less toulon650bd450757c7f2237060b629fe2a7f0 l

Dans le cadre de l'ESS à Toulon le 6 nov 2018

S'engager en AMAP est un acte de soutien et de solidarité envers les petits agriculteurs

Consommer autrement et plus sainement reste possible.
Rencontre avec Agnès Vuillon de la ferme les Olivades qui détaille l’histoire et le fonctionnement en circuit court d’une alternative citoyenne, économique sociale et solidaire, lancée il y a plus de quinze ans.

Mes parents ont découvert le concept en visitant en 1990 aux état-Unis les fermes communautaires de la Community Supported Agriculture », explique Agnès Vuillon de la ferme de les Olivades, à Ollioules (83).

« Séduits par le principe, ils ont très vite pensé que cela pouvait être une bonne solution. Notre exploitation maraîchère n’était plus viable et ils allaient être contraints d’arrêter complètement l’activité », poursuit-elle.

Reste alors à convaincre les futurs partenaires de le suivre sur ce projet. C’est Attac Aubagne qui va leur fournir cette opportunité en les invitant à participer à un débat sur la « mal bouffe ». Et c’est comme ça que l’aventure démarre. Le 17 avril 2001, les premiers paniers sont distribués à la 1ère Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) de France avec 40 familles d’Aubagne et des villes voisines.

« Mes parents ont ensuite essaimé dans toute la France et sauver ainsi beaucoup de paysans », reprend Agnès Vuillon.

« Parce que le système de l’Amap permet à l’agriculteur de vivre de son travail, ce qui est assez exceptionnel en France où beaucoup de paysans sont à 350 euros par mois », poursuit-elle. Comment ? « Grâce à un engagement réciproque entre producteurs et consommateurs. De notre côté, nous avons une charte environnementale et de qualité. Et eux s’engagent à prendre un panier par semaine payé par avance... » Avec un prix du panier véritable non pas établi par le marché mais par un juste prix qui tient compte des charges d’exploitation et de la rémunération du producteur.

Un système gagnant-gagnant qui a permis à l’exploitation familiale de rester debout, de créer des emplois et de faire prospérer un concept qui permet d’allier circuit court, culture responsable et respectueuse de l’environnement.

Thierry Turpin


S'engager en AMAP est un acte de soutien et de solidarité envers les petits agriculteurs

Consommer autrement et plus sainement reste possible.
Rencontre avec Agnès Vuillon de la ferme les Olivades qui détaille l’histoire et le fonctionnement en circuit court d’une alternative citoyenne, économique sociale et solidaire, lancée il y a plus de quinze ans.

Mes parents ont découvert le concept en visitant en 1990 aux état-Unis les fermes communautaires de la Community Supported Agriculture », explique Agnès Vuillon de la ferme de les Olivades, à Ollioules (83).

« Séduits par le principe, ils ont très vite pensé que cela pouvait être une bonne solution. Notre exploitation maraîchère n’était plus viable et ils allaient être contraints d’arrêter complètement l’activité », poursuit-elle.

Reste alors à convaincre les futurs partenaires de le suivre sur ce projet. C’est Attac Aubagne qui va leur fournir cette opportunité en les invitant à participer à un débat sur la « mal bouffe ». Et c’est comme ça que l’aventure démarre. Le 17 avril 2001, les premiers paniers sont distribués à la 1ère Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) de France avec 40 familles d’Aubagne et des villes voisines.

« Mes parents ont ensuite essaimé dans toute la France et sauver ainsi beaucoup de paysans », reprend Agnès Vuillon.

« Parce que le système de l’Amap permet à l’agriculteur de vivre de son travail, ce qui est assez exceptionnel en France où beaucoup de paysans sont à 350 euros par mois », poursuit-elle. Comment ? « Grâce à un engagement réciproque entre producteurs et consommateurs. De notre côté, nous avons une charte environnementale et de qualité. Et eux s’engagent à prendre un panier par semaine payé par avance... » Avec un prix du panier véritable non pas établi par le marché mais par un juste prix qui tient compte des charges d’exploitation et de la rémunération du producteur.

Un système gagnant-gagnant qui a permis à l’exploitation familiale de rester debout, de créer des emplois et de faire prospérer un concept qui permet d’allier circuit court, culture responsable et respectueuse de l’environnement.

Thierry Turpin