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tomates-assiette gustative copie

Pourquoi y a t'il peu de tomates cette année dans nos assiettes ?

Aux mois d'avril et mai, les plants de tomates ont poussé joliment.

Les plantations, qui s'en sont suivies, se sont annoncées de belle augure...

Et pourtant, la production du plein champs de cet été 2019 est une pure catastrophe!

Quelles en sont les raisons ?

Il faut se souvenir du climat des mois de mai & juin:

Les températures au printemps sont restées nettement en-dessous des normales de saison et les nuits très fraiches, avec même des gelées exceptionnelles au mois de mai.

Mi-juin, nous portions encore des manches longues et une cotonnade le soir.


tomates plants 042019

Le développement normal des plants en a été largement freiné et un retard d'un mois a pu être diagnostiqué dès la fin du mois de mai.

Fin juin, une très violente canicule s'est abattue, pas seulement dans notre région d'ailleurs.

Cette violence est venue du fait qu'elle a été très subite à une période de l'année inhabituelle et en plus, elle a duré dans le temps.

Conséquences de cette canicule précoce et violente :

La plante a beaucoup souffert, voire certaines ont été brûlées par le soleil.

Les fleurs de tomates, futurs fruits, sont tombées.

Et pour agrémenter ce désastre, les insectes divers, araignées rouges, acariens, punaises..., se sont développés de façon fulgurante, dans notre champs où prône un mode d'agriculture biologique.

La production de plein champs a donc commencé lentement car les plants ont été très affaiblis.

Et ils le resteront toute la saison, d'autant plus que les variétés anciennes que nous cultivons sont bien plus fragiles que les modernes et supportent beaucoup plus difficilement les aléas climatiques. 

Car la fleur de tomate est hermaphrodite, à savoir qu'elle renferme les organes mâles et femelles.

tomates anciennes rouges et jaunes

La pollinisation est donc simple pour chaque plante car même si elle est peu riche en pollen (peu nectarifère), les grains de pollen mâles tombent sur l'organe femelle et la production de tomates suit naturellement.

Mais si tout est logique dans la nature et peut trouver une explication (souvent après des dizaines d'années de recherches),pour autant, rien n'est simple, car en-dessous de 10° et à partir de 28°, la fleur du plant de tomates ne pollinise plus et tombe !

S'il est donc habituel d'avoir une période de canicule de 3 à 5 jours en été, entre le 15 juillet et le 15 août, la plante va s'adapter car elle aura pris ses forces en amont, depuis sa plantation au début du printemps.

Mais cette année, l'été 2019 est très chaud, les nuits peu tièdes et la pollinisation de la fraicheur matinale entre 6h et 9h sur des plants affaiblis ne se fait pas, ou peu, ou mal !

En réalité, les tomates paient le tribut d'un très mauvais printemps climatique.

L'année 2019 n'est donc malheureusement pas du tout une année à tomates !

Il reste à espérer, dubitativement, que ces évènement environnementaux restent rares dans les annales...


Aux mois d'avril et mai, les plants de tomates ont poussé joliment.

Les plantations, qui s'en sont suivies, se sont annoncées de belle augure...

Et pourtant, la production du plein champs de cet été 2019 est une pure catastrophe!

Quelles en sont les raisons ?

Il faut se souvenir du climat des mois de mai & juin:

Les températures au printemps sont restées nettement en-dessous des normales de saison et les nuits très fraiches, avec même des gelées exceptionnelles au mois de mai.

Mi-juin, nous portions encore des manches longues et une cotonnade le soir.


tomates plants 042019

Le développement normal des plants en a été largement freiné et un retard d'un mois a pu être diagnostiqué dès la fin du mois de mai.

Fin juin, une très violente canicule s'est abattue, pas seulement dans notre région d'ailleurs.

Cette violence est venue du fait qu'elle a été très subite à une période de l'année inhabituelle et en plus, elle a duré dans le temps.

Conséquences de cette canicule précoce et violente :

La plante a beaucoup souffert, voire certaines ont été brûlées par le soleil.

Les fleurs de tomates, futurs fruits, sont tombées.

Et pour agrémenter ce désastre, les insectes divers, araignées rouges, acariens, punaises..., se sont développés de façon fulgurante, dans notre champs où prône un mode d'agriculture biologique.

La production de plein champs a donc commencé lentement car les plants ont été très affaiblis.

Et ils le resteront toute la saison, d'autant plus que les variétés anciennes que nous cultivons sont bien plus fragiles que les modernes et supportent beaucoup plus difficilement les aléas climatiques. 

Car la fleur de tomate est hermaphrodite, à savoir qu'elle renferme les organes mâles et femelles.

tomates anciennes rouges et jaunes

La pollinisation est donc simple pour chaque plante car même si elle est peu riche en pollen (peu nectarifère), les grains de pollen mâles tombent sur l'organe femelle et la production de tomates suit naturellement.

Mais si tout est logique dans la nature et peut trouver une explication (souvent après des dizaines d'années de recherches),pour autant, rien n'est simple, car en-dessous de 10° et à partir de 28°, la fleur du plant de tomates ne pollinise plus et tombe !

S'il est donc habituel d'avoir une période de canicule de 3 à 5 jours en été, entre le 15 juillet et le 15 août, la plante va s'adapter car elle aura pris ses forces en amont, depuis sa plantation au début du printemps.

Mais cette année, l'été 2019 est très chaud, les nuits peu tièdes et la pollinisation de la fraicheur matinale entre 6h et 9h sur des plants affaiblis ne se fait pas, ou peu, ou mal !

En réalité, les tomates paient le tribut d'un très mauvais printemps climatique.

L'année 2019 n'est donc malheureusement pas du tout une année à tomates !

Il reste à espérer, dubitativement, que ces évènement environnementaux restent rares dans les annales...