Infolettre du 26 juin 2023
Chère amapienne cher amapien,
Merci de lire cette infolettre
Pour vous donner une idée du rythme de travail du maraîcher.
Alors que l’été est là et que toutes les plantations des productions d’été sont terminées, il nous faut semer les choux dès maintenant et préparer déjà les cultures d’automne et d’hiver et ainsi de suite…
L’équipe des Olivades est dans une bonne ambiance et s’apprête à affronter l’été en espérant qu’il ne soit pas trop chaud.
Au niveau des cultures, tout va bien.
Pour ne pas trahir la tradition qui veut qu’un paysan a toujours une raison de se plaindre, je vous donne des nouvelles parce que dans l’AMAP, nous sommes en lien, et il vous est demandé de partager les aléas et toutes les nouvelles problématiques climatiques.
Merci de votre compréhension.
Des nouvelles des tomates
La tomate étant un peu le fleuron des Olivades, on se doit d’apporter une réponse à votre questionnement logique d’amapiens habitués chaque année à manger les tomates de la serre dès la fin du mois de mai.
Aujourd’hui il n’y a plus d’habitude du climat et les saisons sont perturbées.
Plantées en mars, les tomates se développaient normalement.
En avril nous avons eu 3 semaines de mistral dans la journée. Le vent trop fort ne permettait pas d’ouvrir grand les ouvrants de la serre sans risque de casse.
Par mistral, dans la journée, le ciel est très clair et le soleil très fort. De ce fait la température sous la serre s’est fortement élevée et a provoqué la chute des fleurs des 1ers et 2èm bouquets de la plante.
De plus cette trop longue période de mistral dans la journée s’accompagnait de nuits très fraiches pour la saison (5°) ce qui provoquait une inversion de température importante et nos plants souffraient du froid la nuit.
Cette combinaison de facteurs défavorables nous a fait perdre un mois de production de tomates et dans l’ensemble les plants de la serre ne sont pas très chargés.
Enfin ce lundi 26 juin vous avez un peu de tomates dans votre panier.
Concernant notre cher parasite Touta Absoluta,
Cette mineuse nous vient d’Argentine et ravage nos chères tomates depuis presque 10 ans. L’an passé, nous avons effectué un vide sanitaire à la Monette c’est-à-dire que nous n’y avons pas planté de tomates, pour diminuer la pression parasitaire. Cette année nous avons remis en culture en pratiquant la technique de la confusion sexuelle qui consiste à saturer l’espace d’hormones femelles si bien que les mâles n’arrivent plus à être attirés par les femelles. De plus nous avons accroché les phéromones à une quantité très importantes de cartons jaunes englués qui les attirent et sur lesquels ils se collent.
Toute cette stratégie porte jusque-là ses fruits car il n’y a jusqu’à présent pas de trace d’attaque du parasite sur aucune partie des plantes.
Pour l’équipe des Olivades, Denise et Daniel